Le développement personnel: chemin, formation, livres, parcours de vie?
Entreprendre et gagner en confiance et estime de soi
Entreprendre, c’est passer d’une activité au service d’un employeur (avec l’image de l’employeur) à une activité dont nous sommes le premier porte-parole, souvent le premier acteur au début. Nous nous identifions souvent très fortement à l’image de notre entreprise, que l’on a créée avec nos tripes et en fonction de nos valeurs. Si beaucoup se confrontent au début à ce que l’on appelle le syndrome de l’imposteur, entreprendre et se faire accompagner sur ce chemin de croissance permet bien souvent de gagner en confiance et en estime de soi.
Confiance et estime sont d’ailleurs deux notions qui, si elles sont liées, ne réfèrent pas à la même chose. Quand l’estime de soi renvoie à la valeur que l’on se donne, la confiance en soi concerne la conviction que l’on a les ressources pour accomplir quelquechose. La confiance est plutôt contextuelle quand l’estime de soi est transcontextuelle. On comprend donc que la confiance nourrit l’estime de soi. Plus je réussis des choses, plus j’ai confiance en mes capacités et plus je m’estime. Cependant, on peut avoir confiance en soi sur certaines choses mais globalement avoir une estime de nous-mêmes assez basse.
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« Avoir confiance en soi, ce n’est pas être sûr de soi. C’est trouver le courage d’affronter l’incertain au lieu de le fuir. Trouver dans le doute, tout contre lui, la force de s’élancer ».
Entreprendre et dépasser ses croyances limitantes
S’il faut être convaincu au moment où l’on commence à entreprendre, la plupart des entrepreneurs vous diront que leurs convictions sur un bon nombre de sujets ont évolué. Et ce parce que le chemin de l’entrepreneuriat n’est jamais un long fleuve tranquille. On teste, on rate, on ressaye différemment, on réussit, on se replante. La capacité à se remettre en question et à dépasser ses croyances limitantes ou tout ou mieux revoir ses croyances est donc quelque chose de familier pour l’entrepreneur. J’ai commencé mon activité avec la croyance qu’il me fallait être visible sur la toile pour être une professionnelle. Confrontée à la page blanche, il m’a bien fallu changer de croyance et oser commencer à proposer mes services et à la réaliser pour avancer. Au bout d’un an, ma pratique professionnelle et les retours de mes clients m’ont permis d’avoir un site pertinent et à mon image. Ce site aurait été bien différent si je l’avais désigné avant même d’avoir expérimenté mon métier.
« Essayer. Rater. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux. »
Samuel Beckett
Entreprendre et se faire accompagner
Bien trop souvent isolé, l’entrepreneur.e réalise tôt ou tard qu‘il n’accomplira rien tout seul. Ceux qui réussissent vite et bien sont ceux qui ont su régulièrement se faire accompagner. Les structures d’accompagnement sont plutôt nombreuses pour aider les entrepreneurs à démarrer (financement, incubateur, bourses d’innovation, etc…) mais les acteurs qui accompagnent les entrepreneurs « sur le chemin » et en sortie de chemin se font rares. En chemin, l’entrepreneur pense parfois à se faire aider en faisant appel à des experts métier (et c’est souvent utile), moins souvent à se faire accompagner pour son propre développement personnel, pourtant essentiel dans la durée. Se faire accompagner par un coach professionnel peut alors être utile. Quant à la sortie de route (liquidation judiciaire), on n’y pense bien sûr pas quand on entreprend mais c’est chaque année 60.000 liquidations judiciaires qui mettent sur le carreaux ceux et celles qui ont eu le courage d’entreprendre. Il existe alors peu de structures pour accompagner la reconstruction personnelle et professionnelle. A côté de mon activité, j’ai choisi de m’engager comme coach bénévole dans l’association 60.000 rebonds qui œuvre pour cette belle mission d’accompagner les entrepreneurs ayant fait faillite à rebondir.
« Entreprendre, c’est grandir de ses échecs comme de ses réussites ».
Guillaume Mulliez, Président national de 60.000 rebonds
Entreprendre et travailler pour le plaisir
Entreprendre répond souvent à l’envie de développer une activité professionnelle qui a du sens, qui nous correspond. Voilà qui réconcilie les notions de travail et de plaisir, ce dernier étant bien trop souvent absent dans les activités salariées. Mettre le plaisir au centre suppose de s’interroger sur ses valeurs, sur ses besoins pour définir les stratégies et plans d’action qui orienteront notre quotidien. Ce chemin esT un véritable chemin de développement personnel, que l’on ne fait finalement pas vraiment ou totalement quand on est salarié. J’ai découvert les notions de valeurs et de besoins bien trop tard (la trentaine) et je me réjouis aujourd’hui d’accompagner des personnes à faire ce chemin personnel de découverte de soi.
Quel sera votre espace de développement personnel?
L’accompagnement en coaching individuel ou l’intégration d’un groupe de codéveloppement sont de fabuleux outils pour prendre de la hauteur et mettre en place des actions qui dé-vérouillent les situations qui peuvent poser problème aux entrepreneurs. Ils sont aussi d’incroyables catalyseurs de croissance et développement personnel.
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